mercredi 31 décembre 2014
Il n'y a pas de progrès en art
Contre-empreintes de mains, 1974, acrylique sur toile libre, 290 x 239 cm
Cette oeuvre fait partie de la série "Hygiène de la peinture". Dans une démarche proche du mouvement Support-surface, ce recours aux contre-empreintes de main de style préhistorique, tendait à rappeler qu'il n'y a pas de progrès en art.
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lundi 29 décembre 2014
Marcel Duchamp, urinoir, inceste et peinture
Le Centre Pompidou présente actuellement une remarquable exposition "Marcel Duchamp. La peinture même". On y découvre notamment plusieurs peintures de Duchamp que je n'avais jamais vues. Jean Clair, même s'il avait outrepassé le projet de Pontus Hulten de montrer au Centre Pompidou en 1977 le Marcel Duchamp de l'urinoir, initiateur de l'anti-art du XXe siècle, avait eu pleinement raison de mettre en évidence l'ambiguïté de Marcel Duchamp. Son cas n'était pas si simple qu'on l'a prétendu et sa complexité ne peut se réduire à des ready-made. Il a gardé, comme le souligne Jean Clair, un amour certain pour la peinture toute sa vie. Et il me semble, en effet, que sa dernière oeuvre "Etant donnés: 1) La chute d'eau 2) Le gaz d'éclairage", réalisée secrètement de 1946 à 1966 pour être présentée au Philadelhia Museum un an après sa mort, est certes une installation en trois dimensions, mais dont la mise en scèene est celle d'une peinture classique, quasiment de la Renaissance. Le point unique de vision à travers un minuscule trou dans une porte en réduit d'ailleurs la tri-dimensionnalité à une vision frontale fixe.
Cette peinture érotique dont la vue était donc interdite au public par Duchamp jusqu'à un an après sa mort, n'est pas seulement la preuve de l'obsession cachée pour la peinture du Marcel Duchamp que l'on avait identifié un peu rapidement à l'urinoir et qui en nie le bien-fondé avec cette oeuvre finale de style néo-classique. Elle est aussi à mes yeux la preuve d'un autre secret de Duchamp, celui-là jamais avoué de son vivant, mais dont j'ai tenté de démontrer l'évidence dans mon livre "L'Histoire de l'art est terminée" (Balland, 1981): les rapports incestueux de Marcel Duchamp avec sa sœur Suzanne. Le sujet est apparemment tabou, puisque personne ne l'a relevé depuis la publication de mon livre. Mais je maintiens qu'entre autres détails significatifs, non seulement le titre même de "La Mariée mise à nu par ses célibataires, même", mais cette peinture finale "Etant donnés..." intitulée explicitement avec de fausses circonstances insignifiantes qui ne sauraient justifier l'érotisme bien réel du nu les jambes ouvertes, est l'évocation de cet inceste secret qui n'a pas quitté sa mémoire tout au long de sa vie. Il en fait ainsi l'aveu, qui ne devait être révélé publiquement qu'après sa mort. Deux amours secrets donc, la peinture et l'inceste, tous deux soigneusement cachés et réunis dans une seule et même oeuvre testament, qui est d'une toute autre nature que la provocation simpliste de l'urinoir appelé ironiquement "Fontaine"!
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dimanche 28 décembre 2014
Hervé Fischer no MAC USP, 2012
l
Le catalogue Hervé Fischer publié par le Musée d'art contemporain de l'Université de Sao Paolo, édité par Cristina Freire en 2012:
http://issuu.com/geaccmac/docs/publica_c3_a7_c3_a3o_20herv_c3_a9_2
http://issuu.com/geaccmac/docs/publica_c3_a7_c3_a3o_20herv_c3_a9_2
samedi 27 décembre 2014
vendredi 26 décembre 2014
mercredi 24 décembre 2014
IMPACT II Céret 1972
Couverture du catalogue de l'exposition IMPACT II au Musée d'art moderne de Céret en 1972
Georges Badin, artiste du Groupe Textruction, alors directeur du Musée d'art moderne de Céret (Pyrennées orientales), demande aux critiques d'art Jean Clair, Jacques Lepage, et à moi-même de choisir chacun une dizaine d'artistes pour cette 2e édition d'IMPACT.
Cette couverture de catalogue reprend un détail d'une peinture hygiène de l'art de contre-empreintes de main bleues et rouges, couleur drapeau, sur un essuie-mains ordinaire suspendu à un rouleau de bois.
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mardi 23 décembre 2014
lundi 22 décembre 2014
dimanche 21 décembre 2014
Penser le XXIIe siècle
tweetart du 25 décembre 2014
Peut-on penser le XXIIe siècle ? Peut-on l'imaginer ? Quelle différence ? On ne sait penser ou imaginer que ce que l'on connaît déjà, qu'on projette vers une époque dont on ne peut être sûr que d'une seule chose : elle ne sera ni ce qu'on pense, ni ce qu'on imagine aujourd'hui. Il suffit d'observer l'archaïsme de la science fiction pour être sur ses gardes sur toute prospective qui serait linéaire et ne ferait que réanimer nos imaginaires archaïques.
samedi 20 décembre 2014
Art sociologique engagé contre la pollution à Krautscheid-Seifen, 1978
Dénonciation de la pollution par le plomb (Blei) qui est partout. Page du catalogue de ma rétrospective au Musée d'art contemporain de Montréal, 1981.
vendredi 19 décembre 2014
art sociologique et engagement écologique
Hervé Fischer. Action contre le plomb à Krautscheid-Seifen en Allemagne (1978).
Un banquet et des boissons colorés en gris offerts par un collectif d'artistes allemands et français dans le village de Krautscheid-Seifen pour dénoncer la pollution par le plomb, invisible dans l'air, mais redoutable dans l'herbe et le lait des vaches, les légumes, due à une usine Varta de récupération du plomb des batteries. L'artiste semblait déguster.
jeudi 18 décembre 2014
Atelier d'art politiquement engagé à la Documenta de 1982
Avec Hervé Fischer, Nicolas Uriburu (Argentine) et Pierre Restany, lors d'une série de débats d'art sociologique et écologique.
mercredi 17 décembre 2014
Art politique engagé à la Documenta de 1982
Atelier d'art politique engagé avec notamment Klaus Staeck, Hervé Fischer et vingt artistes allemands et québécois à la Documenta de Kassel en 1982
mardi 16 décembre 2014
jeudi 11 décembre 2014
Art, Life, Philosophy
Art, Life, Philosophy, acrylic on canvas, 92 x 92 cm, 2014
Starting from the Black Square on a White Background
painted by Malevich in 1915 to its multiplication in today’s barcodes Quick Response, we have to admit that
images are less changing than their social. Malevich thus invented almost simultaneously
with Kandinsky the abstract painting. Later, in 1920, he changed the meaning of
this painting, declaring that he announced with it the death of painting.
Splendid paradoxes! Reactivating today this pattern of black squares on white
background, l say again that even if everything has been made in painting, as many
repeat scornfully, this is not the pigment, nor the composition which make a
painting exist, but the social meaning which we give to it.
Those who will scan this
painting with their smart phone will read that l celebrate Art, Life, Philosophy. But l also start destroying this QR barcodes
to reaffirm too, that art, life and philosophy always escape finally any reductive
system.
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black square on white background,
Malevitch
mercredi 10 décembre 2014
Kunst, Leben, Philosophie
Vom Schwzarzen Quadrat auf weißem
Grund (Malevitch, 1915) bis zu den heutigen
schwarzen Quadraten auf weißem Grund des Quick Response Barcode sieht man, dass
das Bild sich weniger geändert hat, als der soziale Sinn den wir ihm geben. Mit
diesem Werk hat Malevitch den Suprematismus, und quasi gleichzeitig mit
Kandinsky die abstrakte Kunst erfunden. In 1920 hat er wieder den Sinn des Werkes
geändert, um uns den Tod der Malerei uns anzukündigen. Es sind schöne
Paradoxen. Als ich heutzutage dieses Thema des schwarzen Quadrat auf weißem
Grund wieder betrachte, das sich mit QR-Code ausbreitet, will ich feststellen,
dass obwohl man immer wieder wiederholt, dass die Malerei erschöpft ist, dass
man alles Mögliche mit ihr schon gemacht hat, ihr Sinn weder vom Pigment noch
von der Komposition abhängt, sondern vom sozialen Sinn den wie ihr geben.
Derjenige, der diese Malerei mit seinem Smartphone scannt, wird meine
Zelebration der Kunst, des Leben und der Philosophie lesen, dessen QR-Code ich zu
lockern anfange, um zu erwähnen, dass das Leben, die Kunst und die Philosophie
immer doch schließlich jedes Control System ausbrechen.
mardi 9 décembre 2014
Art, vie, philosophie
Art, vie philosophie, Malevitch QR, acrylique sur toile, 92 x 92 cm, 2014
Du Carré noir sur fond blanc de Malevitch en 1915 aux carrés noirs sur
fond blanc qui se multiplient dans les codes-barres Quick Response d'aujourd'hui, nous voyons bien que l'image change
moins que leur sens social. Malevitch inventait ainsi, avec le suprématisme,
presqu’en même temps que Kandisnky, la peinture abstraite. Puis, en 1920 il en
changea le sens pour nous signifier la mort de la peinture. Beaux paradoxes! En reprenant aujourd’hui ce
thème du carré noir sur fond blanc qui se répand avec les codes-barres QR, je
dis que, même si tout a été fait en peinture, comme on le répète à satiété
aujourd'hui, ce n'est ni le pigment, ni la composition qui font la peinture :
c'est le sens social que nous lui donnons.
Qui scannera cette
peinture avec son téléphone intelligent y lira ma célébration de l’art, la vie, la philosophie, mais dont
je commence à désarticuler le code-barres QR pour rappeler que la vie, l’art et
la philosophie échappent toujours finalement à tout système réducteur. dimanche 7 décembre 2014
Una obra de pintura cambia con su significación social
Malevitch Quick Response, pintura acrilica sobre tela, 92 x 92 cm, 2014
Desde el Cuadro negro sobre fondo blanco de Malévich en 1915 hacia los códigos de barras Quick Response de hoy vemos que la imagen cambia menos que el sentido que lo damos a ella. Por lo tanto es un error fundamental que repetir hasta la saciedad hoy que se ha hecho todo con la pintura hasta su obsolescencia. Marcel Duchamp lo ha demostrado titulando Farmacia un paisaje (1914), Fuente un urinario (1917), o añadiendo bigotes y una perilla en el retrato de la Gioconda (LHOOQ, 1919): no es el pigmento, tan poco la composición o las formas que hacen la pintura, sino el sentido social que se atribuye a ella. El cuadro negro sobre fondo blanco ha expresado el absolutismo extremo del suprematismo ruso antes que Malévich lo dio el sentido de anunciar el fin de la pintura, y hoy lo vemos como icono digital QR de identificación rápida. El que escañera mi pintura con su teléfono inteligente podrá leer: “Arte, vida, filosofía”: el sentido que tengo poder de darlo.
samedi 6 décembre 2014
Malevitch Quick Response : Der Sinn eines Gemäldes
Malevitch Quick Response, acrylische Malerei über Leinwand, 92 x 92 cm, 2014
Vom Schwzarzen Quadrat auf weißem Grund (Malevitch,
1915) bis zu den heutigen schwarzen Quadraten auf weißem Grund des Quick
Response Barcode sieht man, dass das Bild sich weniger geändert hat, als der
soziale Sinn den wir ihm geben. Wenn man so häufig heutzutage wiederholt, dass
alles Mögliche im Bereich der Malerei schon gemacht wurde, fällt man in ein
grundsätzliches Irrtum. Wie Marcel Duchamp es deutlich gezeigt hat, wenn er
eine Landschaft Apotheke (1914) oder ein übliches Urinal
Becken Brunnen (1917) genannt hat, oder wenn er der Mona
Lisa (LHOOQ, 1919) Schnurrbärten und ein Spitzbart hinzugefügt
hat, es sind weder das Pigment, noch die Komposition oder die Formen, die ein
Gemälde schaffen, sondern der Sinn den wir ihm geben. Das weiße Quadrat auf weißem
Grund wurde als absolutes Symbol des russischen Suprematismus anerkennt,
während Malevitch einige Jahre später als eine Ankündigung des Todes der
Malerei interpretiert hat. Heute seine Vermehrung in den QR Barcodes gilt als
digitale Ikone der schnellen Identifizierung. Und derjenige der mein Gemälde
mit seinem Smartphone scannt; wird die folgenden Wörter lesen: Leben, Kunst,
Philosophie: es ist der Sinn, den ich fähig bin, ihm zu geben.
vendredi 5 décembre 2014
Malevitch Quick Response, the painting is the social meaning
Malevitch Quick Response, acrylics on canevas, 92 x 92 cm, 2014
From the Black Square on white ground of Malevich in 1915 to the black squares of today’s QR barcodes the image changes less than the meaning we give to it. This is a complete mistake to say again and again nowadays that everything has been done in painting, as a painting is not made of its pigment, composition or forms. Marcel Duchamp did show it by calling Pharmacy a landscape (1914), claiming Fountain an urinal (1917), or growing a moustache and a goatee to the Mona Lisa: a painting is made of the social meaning we impute to it. A black square on white ground has expressed the emblematic absolute of Russian Suprematism, a few years later it announced the death of painting by Malevich. Today it has become a digital icon of quick identification. And if you scan my painting with a smartphone you will read the words “Art, Life, Philosophy”: the meaning l have to power to give to it.
jeudi 4 décembre 2014
马列维奇二维码
马列维奇二维码,布面丙烯,92
x 92 cm,2014
从1915年马列维奇的《白底上的黑方块》到今天二维码中白底上的无数黑方块:图像的变化并没有我们赋予它的意义的变化那么大。说绘画中的一切都已经有人做过了,正如人们今天喋喋不休重复的那样,是理解错了。因为构成绘画的既不是颜料,也不是构图,甚至不是形状。正如马塞尔·杜尚通过将一幅风景画命名为《药房》(1914),将小便器命名为《泉》(1917),或者给蒙娜丽莎加上两撇小胡子和一撮山羊胡(LHOOQ,1919)所展示的那样,构成绘画的是我们授予它的社会意义。白底上的黑方块曾经是俄国至上主义的绝对象征,然后是马列维奇对绘画已死的宣称,今天已经成为快速识别的一个数字图像。用智能手机扫描这幅画的人会读到“艺术、人生、哲学”的字样:这就是我有能力赋予它的意义。
mercredi 3 décembre 2014
A painting is made from the sense we give to it
Malevitch QR, acrylic on canvas, 92 x 92 cm, 2014
From the Black
Square on white ground of Malevich in 1915 to the black squares of today’s QR
barcodes the image changes less than the meaning we give to it. This is a complete
mistake to say again and again nowadays that everything has been done in
painting, as a painting is not made of its pigment, composition or forms.
Marcel Duchamp did show it by calling Pharmacy
a landscape (1914), claiming Fountain
an urinal (1917), or growing a moustache and a goatee to the Mona Lisa: a painting is made of the social meaning we
impute to it. A black square on white ground has expressed the emblematic
absolute of Russian Suprematism, a few years later it announced the death of painting
by Malevich. Today it has become a digital icon of quick identification. And if
you scan my painting with a smartphone you will read the words “Art, Life,
Philosophy”: the meaning l have to power to give to it.
mardi 2 décembre 2014
Malevitch se volvio un codigo de barras QR
Malevitch QR, pintura acrilica sobre tela, 92 x 92 cm, 2014
Desde el Cuadro
negro sobre fondo blanco de Malévich en 1915 hacia los códigos de barras Quick Response de hoy vemos que la
imagen cambia menos que el sentido que lo damos a ella. Por lo tanto es un
error fundamental que repetir hasta la saciedad hoy que se ha hecho todo con la
pintura hasta su obsolescencia. Marcel
Duchamp lo ha demostrado titulando Farmacia
un paisaje (1914), Fuente un urinario
(1917), o añadiendo bigotes y una perilla en el retrato de la Gioconda (LHOOQ,
1919): no es el pigmento, tan poco la composición o las formas que hacen la
pintura, sino el sentido social que se atribuye a ella. El cuadro negro sobre
fondo blanco ha expresado el absolutismo extremo del suprematismo ruso antes
que Malévich lo dio el sentido de anunciar
el fin de la pintura, y hoy lo vemos como icono digital QR de identificación rápida.
El que escañera mi pintura con su teléfono inteligente podrá leer: “Arte, vida,
filosofía”: el sentido que tengo poder de darlo.
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