dimanche 26 mai 2013
art conceptuel? Ou art sociologique?
Lors de la Biennale de Sao Paolo en 1981, invité spécial de Walter Zanini, signalisations imaginaires en forme de panneaux routiers, reprenant des noms de quartiers de Sao Paolo. En ces temps de dictature militaire, cette intervention urbaine n'était pas de l'art conceptuel! Un art sociologique apparenté au conceptualisme du Sud. Pas de la pseudo linguistique pour le marché de l'art de New York. Un art engagé dans un contexte réel difficile.
samedi 25 mai 2013
Conceptualismo del Sur - conceitualismo do Sul - arte sociologico
Invité spécial de son directeur Walter Zanini à la Biennale de Sao Paolo en 1981, une série de signalisation routière en centre ville, reprenant les noms de divers quartiers de la ville (usant de la litote en temps de dictature militaire). Est-ce de l'art conceptuel? NON. De l'art sociologique? OUI. Una contribucion al conceptualismo del Sur? Conceitualismo do Sul? SI.
jeudi 23 mai 2013
lundi 20 mai 2013
Conceptualismos del Sur/Sul y arte conceptual del Norte
El conceptualismo de América latina del Sur/Sul no tiene nada que ver con el conceptual art de Nova-York. El conceptualismo latino se desarrolló en tiempos duros de dictadura política como arte de lucha militante, con consciencia sociológica, comprometido al riesgo de los artistas mismos frente a la represión militar, la tortura, la desaparición. Nunca a tenido el éxito que se merece porque se expresó mas por performances, arte postal, dispositivos de intervención social efémera que por obras de arte con firma lista por el mercado de las galerías. Tan poco sus temas estaban al gusto de las coleccionistas en ese momento de intensiva lucha de clase. Además, no había en los países de América del Sur un mercado de arte poderoso al nivel internacional. Ese mercado estaba local y marginal, sin motivación y sin fuerza para promover un arte conceptual latino al nivel internacional.
Al revés, el arte conceptual de Nova York se presentaba como un arte lingüístico, idealista, sin conciencia política o social, negando esa dimensión del arte en el caso de Kossuth, Sol LeWitt, Laurence Weiner, Robert Barry. Y en el caso de Hans Haacke or Art and Language, el capitalismo estaba capaz de recuperar, celebrar y vender un arte sociológico (Hans Haacke) or marxista (Art Language) finalizado en formas estéticas de objetos de arte listo para un mercado imperialista.
El imperialismo del conceptual art estaba coherente: innovación en la expresión estética, teoría lingüística anglosajona pragmática, sin conciencia política, una producción de objetos en tamaño de mercado para las galerías de arte y los museos poderosos, exportación hacia Europa.
El aislacionismo de los países de América del Sur, marginalitos y dedicados a sus propias luchas interiores estaba un contexto de fracaso inevitable en la competencia internacional de las vanguardias de los años 1960-70.
El tema de hoy entonces es de reescribir esa época de la historia del arte contemporáneo con una objetividad critica. Es de relativizar la importancia del conceptual art de Nova York, sin significación perene, sino como un capricho casi anecdótico y local de la época de vanguardia, y restablecer la importancia social, política, emblemática de una época histórica de los países de América del Sur. Un arte nuevo comprometido en la sociedad, con conciencia sociológica aguda de la lucha de clase, de la violencia del capitalismo del Norte, con una innovación excepcional en los modos de expresión artística. Un movimiento artístico de resistencia panamericana, con micha audacia, producido por los artistas al riesgo de sus propias vidas!
Nada que ver con el arte de mercadería de luxo del Norte,insignificante .*
• Se tiene que leer el libro de Cristina Freire y Ana Longoni Conceptualismos del Sur/Sul - Conceitualismos do Sul/Sur y conoscer la Red Conceptualismos del Sur. Nos proponen esa reescritura fundamental. Un debeo por la verdad, la ética y la historia del arte que necesitamos. Tocamos así problemáticas de la identidad cultural misma de América del Sur.
dimanche 19 mai 2013
Je ne peux peindre qu'une intense excitation
Ce gazon où s'est posée une corneille, je le peindrai d'un coup de vert directement du tube, avec une tâche noire. Le gazon en tube, c'est beau, sans plus. Sans excitation. Alors je peindrai plutôt le vert qui lui sort du bec. Me voilà surréaliste? Alors je peindrai le gazon directement du tube de noir, qui a avalé la corneille. Un monochrome? Je n'y trouve pas mon compte. Pas plus que dans le gazon. Cela m'ennuie. Alors j'enverrai la corneille twitter. Et demander à la volée numérique: Qu'est-ce que c'est que ça:
Ça ne m'excite pas davantage. Je ne peux peindre qu'une intense excitation. Pour en jouir et la transmettre. Pour qu'elle demeure. Et qu'elle puisse m'exciter encore, me provoquer encore, de toute son énergie créatrice.
jeudi 16 mai 2013
Kunst on line/Art en ligne/Arte en linea
the end of the geometrical world
se
acabo el mundo geométrico
das Ende der geometrischen Welt
surgit un
monde événementiel
an eventful world
rises
un mundo de eventos surge
ensteht
eine Welt von Ereignissen
en
liens et ruptures
of links and ruptures
de enlaces y rupturas
von Verbindungen und Abbrüchen
jeudi 9 mai 2013
Une peinture conceptuelle ?
Spider robots, peinture acrylique sur toile, 162x130 cm, 012
Libellés :
Léonard de Vinci,
Michel Maffesoli,
raison sensible
lundi 6 mai 2013
Vaincre la mort
La vie, peinture acrylique sur toile, 2012
Burlar la muerte, dit-on en espagnol: tromper la mort. Je préfère dire : vaincre la mort.
Lorsque l'artiste ou le philosophe découvre dans sa conscience la plus intime, dans le va-et-vient de ses illusions et de sa lucidité qu'il a fait oeuvre, une oeuvre capable de lui survivre, lorqu'après des années de travail acharné, obsessif de questionnement, d'engagement, d'action et de défis, il peut esquisser un sourire de victoire, lorsqu’envers et contre tout, à force de volonté d'élucider et de créer, malgré l'indifférence et les frustrations, il croit comprendre qu'il a bâti un édifice pérenne, lorsqu'après diverses névroses, déprimes,deuils de soi-même et resaisissements, à force de persévérance et de démystifications répétées, il peut estimer enfin que son travail a porté fruit et ne mourra pas avec lui, alors il peut se dire que lui aussi ne mourra pas. Son corps, assurément périra, mais pas son oeuvre, qui est le meilleur de lui-même, l'édifice de ses constructions théoriques et de sa création artistique. Ce qui est devenu son identité, sa différence, sa rébellion, sa résistance et sa conquête vaincront la mort.
Alors il a sublimé son corps, ses émotions, ses faiblesses, et il en a extrait le roc dur qui vainc le temps. Cette certitude lui donne enfin la sérénité qu'il a conquise au coût de ses angoisses. Il mue et se débarrasse du sentiment d'impuissance qu'il n' a cessé de côtoyer et dont le défi permanent lui a paradoxalement accordé la force obsessionnelle enfin de se délivrer.
Cette certitude s'installe lentement. C'est un sentiment volatile et fragile, privé, qui manque d'écho. Tant d'années de travail solitaire ne trouvent pas leur aboutissement dans la reconnaissance publique, d'ailleurs encore à peine audible, mais dans l'assurance personnelle et quasiment secrète, de la tâche accomplie.
Jamais ce ne fut une ruse pour tromper la mort, pour échapper à sa mâchoire. Il ne sert à rien de ruser avec la mort. Il faut être plus fort qu'elle, la vaincre par lucidité en créant ce qu'elle ne peut effacer.
Ce fut un travail frontal, stratégique, un corps-à-corps permanent, dans une obsession de la mort, qui ne fut jamais morbide, mais qui fut un éveil sans repos. Car je suis né au milieu de la mort, entouré de larmes et de deuils, abandonné à moi-même. Né dans une névrose familiale douloureuse. C'est alors qu'est né mon instinct de révolte contre l'invivable. Et il m'aura fallu toute une vie pour cesser de mourir. Près de soixante-dix ans! Je n'ai pas délibérément sacrifié ma vie pour vaincre la mort. Je voulais être heureux et ce combat s'est imposé à moi, sans me laisser aucune alternative.
Pour vivre, il fallait d'abord que je vainque l'angoisse existentielle. Et lorsque la mort m'en libérera définitivement, vivra sereinement celui que j'ai voulu être.
Lorsque je me suis présenté au concours de l'Ecole normale supérieure, Michel Foucault m'a demandé successivement: Qu'est-ce qu'un homme normal ? Puis: Qu'est-ce qu'un grand homme? J'avais droit à vingt minutes de préparation. Je n'ai depuis, bien sûr, jamais oublié ces deux questions. Il connaissait les réponses.
Pour vivre, il fallait d'abord que je vainque l'angoisse existentielle. Et lorsque la mort m'en libérera définitivement, vivra sereinement celui que j'ai voulu être.
Lorsque je me suis présenté au concours de l'Ecole normale supérieure, Michel Foucault m'a demandé successivement: Qu'est-ce qu'un homme normal ? Puis: Qu'est-ce qu'un grand homme? J'avais droit à vingt minutes de préparation. Je n'ai depuis, bien sûr, jamais oublié ces deux questions. Il connaissait les réponses.
dimanche 5 mai 2013
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